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tapis laine fait main France avec divers modèle

Mais tout ce qu'il reste comme traces du tissage de tapis aux temps anciens se limite à quelques pièces de tapis mal conservées. Ces fragments n'aident pas à reconnaître les caractéristiques des techniques de tissage de tapis de la période pré-seldjoukide (xie - xiie siècle) en Perse. Il existe cependant des mentions écrites de l'existence du tapis en Asie occidentale au cours de l'époque préislamique, mais il est impossible de savoir s'ils étaient noués ou tissés. Quelques fragments de tapis nous sont parvenus de l'époque sassanide, découverts à Shahr-e Qumis. Les plus vieilles pièces découvertes sont celles trouvées dans l'Est du Turkestan, datant du iiie au ve siècle de l'ère chrétienne, ainsi que quelques tissages à la main des Seldjoukides d'Asie mineure qui sont exposés dans la mosquée Ala'edin à Konya et dans la mosquée Ashrafoghlu à Beyşehir, en Turquie. Ces pièces ont attiré l'attention des chercheurs au début du siècle dernier et sont maintenant conservées au Musée des arts turcs et islamiques à Istanbul et au musée Molana à Konya. Arrivée en Europe D'après Kurt Erdmann, les tapis d'Orient n'ont pas été importés en Europe avant le xiiie siècle 1. En effet, des tapis présumés d'origine persane apparaissent sur les tableaux de Giotto (1266-1337), qui semble être le premier à les représenter, puis sur des œuvres de Van Eyck (v. 1390-1441), Mantegna (1435-1506), Van Dyck (1599-1641) et Rubens (1577-1640). Ces tapis achetés par les Européens étaient de trop grande valeur pour être posés sur le sol, telle que le voulait la pratique en Orient. Les termes utilisés dans les inventaires vénitiens indiquent qu'ils étaient placés sur des tables (tapedi da desco, tapedi da tavola) et des coffres servant de sièges (tapedi da cassa)1 ; les peintures européennes confirment ces usages2 (cf. le Portrait d'un sénateur de L. Bassano). Naissance de l'industrie du tapis en Perse Un tapis persan De nombreux tapis (entre 1 500 et 2 000) ont été conservés depuis la période safavide, mais la datation et l'établissement de la provenance de ces tapis restent très difficiles. Il en subsiste aussi de l'ère Qajar et Pahlavi en nombre encore plus grand. Les inscriptions (cf. ci-dessous) sont une indication précieuse pour déterminer les artisans, les lieux de fabrication, les commanditaires, etc. De plus, une fois qu'un tapis a été fabriqué et est resté dans un endroit précis, il permet d'identifier les autres pièces qui lui sont relatives. Industrie juive Le premier tapis tissé par les Juifs et qui nous soit parvenu, est une tapisserie murale datée du iie siècle ap.J.C et ayant pour origine la ville d'Alexandrie3. À l'époque de l'Empire des Sassanides (iiie au viie s.) , on parle des corporations juives de tisseurs de tapis4. Benjamin de Tudèle, voyageur et rabbin juif espagnol (mort en 1173) a effectué de nombreux déplacements et écrit dans ses récits5,6 : « A la fin du xiie siècle, une très grande partie de la production des tapis d'Iran provenaient des communautés juives de Hamadân, Ispahân et de Shiraz. » Chez un fabricant juif de tapis persans, av. 1906 Le Shâh safavide Abbâs Ier le Grand (1588-1629) ouvre une nouvelle ère dans l'industrie du tapis en s’installant dans sa nouvelle capitale à Ispahân, accompagné de quelques Juifs et d'Arméniens. Les Juifs étaient réputés pour leur savoir-faire dans la teinture en laine et en soie, et ils faisaient partie des importantes corporations des métiers de tissage. À partir du xvie siècle, les Juifs se manifestent dans la production et la commercialisation des tapis en Iran mais également en Turquie, Afghanistan, Égypte, Espagne, Bulgarie, Moldavie, Grèce et en Palestine7. Les historiens iraniens et arabes indiquent que la région située entre Ispahân et Tustar (ou Shushtar) était plus connue sous le nom de Yahudistan (pays des Juifs) 7. L'Azerbaïdjan a fourni les célèbres tapis Shirvân, Kubâ et Korabach. L'historien britannique Martin Gilbert, auteur de The Dent Atlas of Jewish History, écrit : « Le sud du Caucase entre l’Iran et la Turquie a été un lieu privilégié dans la culture du tapis.(...). Les Juifs et leurs voisins musulmans ont tissé ces beaux tapis aux couleurs et aux dessins si particuliers dans leur originalité... » 8. Ce sont les Juifs des Montagnes, précise Anton Felton9. Les villes où les juifs ont été les plus actifs dans le tissage et la commercialisation des tapis sont Mashhad, Kermân, Farahân, Shiraz, Ispahân et Kashân. Cette dernière avait été adoptée par des Juifs expulsés d’Espagne à l’époque de l’Inquisition aux xve-xvie siècles. « Il existe des documents historiques, écrit Anton Felton, qui prouvent que cette ville a été un centre de culture juive persane et les tapis Kashân tissés par les Juifs en sont le témoignage »9. Au début du xixe siècle, on assiste à l'épanouissement de la production des tapis produits par les communautés juives. Les villes de Kashân, Ispahân, Kermân, Tabriz, Sarâb et Jérusalem se font remarquer par la richesse de leurs ouvrages. Quelques-unes de ces pièces, d'une rare finesse, sont conservées dans différentes musées à travers le monde. À titre d'exemple, le Beth Tzedek Museum de Toronto (Canada), possède une douzaine de ces tapis dont un kashân de 1850, où les figures et les dessins retracent l'histoire du peuple juif à l'époque du roi Salomon, associée à l’histoire de l'ancienne Bible. Ce tapis est constitué par 2 000 000 nœuds. Un autre tapis kashân datant des années 1890, montre toute la finesse du travail de tissage fait par les Juifs ; il avait été commandé par Nâser od-Din Shâh (1848-1896) qui voulait l'offrir à son médecin juif, Hakim Nur-Mahmud7. Dans les correspondances des missionnaires anglais du xixe siècle, on peut lire : « La plupart des tisseurs dans les ateliers étaient composés de femmes juives et chrétiennes ». Les plus habiles d'entre elles sont très recherchées. « Le prix payé, écrit le voyageur écossais (en) James Baillie Frazer dans son récit de voyage en Iran dans les années 1820, pour acheter une veuve turkmène habile dans le tissage des tapis, peut parfois être supérieur à celui que l’on payerait pour une jeune fille à marier »10. Les femmes juives de Kermân, Kashân et Téhéran sont particulièrement spécialisées dans le filage de la soie et le tissage brodé appelés brocarts (zarbâft). 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