1. Célébration de la naissance de l'émir al-Mu'minin Ali (que la paix soit sur lui)
Heure: Lundi 13 janvier, 20h00
Lieu: Qom, Université de Qom, Sheikh Mofid Hall
Tous les membres d'Arad sont invités avec leurs familles.
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10. Je suis triste de la naïveté des marchands d'Aradi
J'ai souvent vu sur les réseaux sociaux des gens se moquer de la parole du Prophète (sur lui la paix et le salut): « La moitié de la foi réside dans le mariage ». Ils plaisantent en disant: « Je me suis marié, donc j'ai la moitié de la foi ; je n'ai pas besoin du reste », ou encore: « J'ai marqué dix points, donc je vais au Paradis ».
J'aimerais pouvoir dire à ces moqueurs sur-le-champ: « Vous êtes des imbéciles ! »
Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit que « La moitié de la foi réside dans le mariage », cela ne signifie pas que dès qu'une fille vous dit « oui », vous recevez instantanément la moitié de la foi.
Cela signifie plutôt que si vous ne vous mariez pas, vous êtes privé de cette moitié de la foi.
Maintenant, lorsque vous vous mariez, votre accès à cette moitié de la foi est seulement déverrouillé.
La quantité de cette foi que vous acquérez dépend de vous.
C'est comme dire: « Il y a 100 milliards de Tomans dans cette pièce. »
Cela signifie-t-il que quiconque entre dans la salle reçoit automatiquement les 100 milliards de tomans?
Bien sûr que non. Cela signifie que si vous n’entrez pas dans la salle, vous n’avez certainement pas accès à ces 100 milliards de tomans.
Une fois que vous entrez dans la salle, alors et seulement alors vous y avez accès.
En d’autres termes, le « verrou » de cette étape du voyage vous a été ouvert – il était auparavant scellé.
Le même principe s’applique à d’autres aspects mentionnés dans les traditions et les dictons islamiques.
Par exemple, lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit: « Les neuf dixièmes de la richesse résident dans le commerce », cela signifie que si vous ne vous engagez pas dans le commerce, vous n’aurez sans aucun doute aucune part de ces neuf dixièmes. Même si vous vous épuisez, en investissant tous vos efforts, vous ne gagnerez jamais que sur les 10 % restants.
Mais lorsque vous choisissez le commerce, les portes de la richesse divine vous sont ouvertes. C’est alors à vous de décider si vous prenez une part de ces neuf dixièmes ou non.
Il y a beaucoup de gens qui, en dehors du commerce, parviennent à prendre la totalité des 10 % qu’Allah leur a alloués, alors que quelqu’un qui se lance dans le commerce ne prend rien des 90 %. On voit donc un médecin qui travaille dans un domaine où le potentiel n’est que de 10 % devenir plus riche qu’un commerçant qui a un potentiel de 90 %.
Dans ce cas, il est juste de dire: « Honte à eux ! » Le médecin, qui travaille avec seulement 10 % de potentiel, a surpassé la personne qui travaille dans le commerce, qui a un avantage de 90 % mais n’a pas réussi à en tirer profit.
Il en va de même pour la parole de l’Imam Sadiq (que la paix soit sur lui):
« Les deux tiers de l’intellect se trouvent dans le commerce. »
Cela signifie qu’à moins de vous lancer dans le commerce, ne vous attendez pas à accéder à ces deux tiers de l’intellect. Peu importe les efforts que vous déploierez, vous ne vous efforcerez que d’obtenir ce tiers.
Une fois que vous vous lancez dans le commerce, le « verrou » de ces deux tiers est déverrouillé – non pas dans le sens où la réalisation de votre première transaction vous accorde automatiquement ces deux tiers.
Ainsi, de nombreuses personnes qui ne sont pas commerçantes ont travaillé dur pour atteindre le tiers et y sont parvenues, tandis que d’autres qui sont devenues commerçantes n’ont pas réussi à accéder aux deux tiers pour lesquels elles avaient le potentiel.
Et puis il y a ceux qui se lancent dans le commerce, mais non seulement ils n’utilisent pas les deux tiers de l’intellect disponibles dans le commerce, mais ils négligent également le tiers en dehors du commerce, restant intellectuellement stagnants pendant des années.
Les Qurayshites, la tribu du Prophète (sur lui la paix et le salut), étaient des commerçants de profession. Cependant, à l’exception de quelques-uns qui poursuivaient un commerce honnête et propre, la plupart mêlaient leur activité à l’usure, aux faux serments et aux jeux de hasard. Après chaque transaction réussie, ils se livraient au vin.
Ceux qui ne faisaient pas de commerce confiaient souvent leur richesse aux commerçants en raison des nombreuses recommandations de l’Islam sur les bienfaits du commerce. Mais à maintes reprises, on a constaté que ces commerçants gaspillaient la richesse des gens.
Cela a conduit à une contradiction dans l’esprit des gens.
Allah et Son Prophète n’ont-ils pas dit que les neuf dixièmes de la richesse se trouvent dans le commerce?
N’ont-ils pas dit que les deux tiers de l’intellect se trouvent dans le commerce?
Alors pourquoi, lorsque nous donnons notre argent aux commerçants – qui sont censés être plus intelligents et sur un chemin béni par une richesse abondante – voyons-nous notre richesse détruite?
C’est ici qu’Allah a révélé le verset:
« Ne donnez pas votre richesse aux faibles d’esprit. » Sourate An-Nisa, Ayah 5
Le mot « safih » en arabe se traduit par ce que nous appelons « ignorant », « idiot » ou « stupide » en persan.
Après la révélation de ce verset, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit aux gens:
« Et qui est plus stupide que celui qui boit de l’alcool? »
Quelle est la perte de celui qui se lance dans le commerce – où Allah a placé les deux tiers de l’intelligence et les neuf dixièmes de la richesse – et qui finit avec moins d’intelligence et de richesse que celui qui n’a même pas commencé à faire du commerce.
Je connais personnellement un entraîneur d’équitation qui s’est lancé dans le commerce par l’intermédiaire d’Arad.
Hier, lorsque j’ai vu une vidéo de M. Ghorbani en train de monter à cheval, je l’ai vraiment admiré. Il y a quelques années, j’ai décidé d’apprendre à monter à cheval, mais j’ai trouvé cela extrêmement difficile et j’ai abandonné. Peut-être que j’ai commencé trop tard dans la vie.
Il y a des années, je me suis entraîné avec le même entraîneur d’équitation. Je me souviens de ce qu’il disait: « Si vous placez votre pied de deux centimètres de manière incorrecte, ceci se produira ; si vous le placez de deux centimètres correctement, cela se produira. »
Mais quand il s’est lancé dans le commerce avec Arad, c’était comme s’il ignorait complètement la nécessité d’apprendre et de suivre des séances de formation.
Un jour, alors qu’il se plaignait de ne rien réussir dans le commerce, je lui ai dit: « Comment se fait-il que pour gagner un salaire de misère en faisant de l’équitation, tu aies passé quatre ans à l’université, puis huit ans de plus à t’entraîner ici et là avec différents entraîneurs pour apprendre les techniques d’équitation, et que, quand il s’agit de commerce, tu ne veuilles pas passer du temps à apprendre? »
Que nous est-il arrivé pour que nous soyons comme ça?
Pourquoi passons-nous des années à apprendre des connaissances inutiles, mais quand il s’agit de commerce avec Arad, nous refusons de prendre le temps de nous former?
C’est comme si toutes les professions exigeaient une éducation et un apprentissage, sauf le commerce.
Eh bien, si les professions qui ne contiennent qu’un dixième de la richesse et au plus un tiers de l’intellect nécessitent 4, 6, 8 ou même 12 ans d’éducation, pourquoi le commerce, où résident neuf dixièmes de la richesse et deux tiers de l’intellect, refuse-t-il d’accepter l’apprentissage?
Réfléchissez bien à cette question et pour conclure la discussion d’aujourd’hui, je veux que vous observiez attentivement une photo que j’ai prise hier. Il s’agit d’un commentaire d’un nouveau commerçant d’Aradi. Peu importe qui il est, ce qui compte, c’est le contenu de son message.
Lisez d’abord attentivement ce commentaire. Ensuite, je commencerai mon explication.
Ce genre d’histoires est partout sur Instagram et les réseaux sociaux.
Vous êtes soi-disant un commerçant honorable.
Un commerçant ne devrait pas être aussi crédule.
Tout d’abord, beaucoup de ces histoires n’ont jamais eu lieu.
Je veux dire, je doute sérieusement que Robert Dawinson soit même un champion de golf. 😁
Et même si nous supposons qu’il est un champion de golf, je doute fortement qu’une telle histoire ait jamais eu lieu car les tournois de golf ne permettent pas aux spectateurs d’entrer sur le parcours comme ça, et encore moins à une femme qui court vers lui.
C’est en soi suspect.
En plus de cela, même si nous supposons qu’une femme a couru vers lui, le prix en argent dans les compétitions de golf n’est pas remis en espèces sur place pour qu’il le donne à la femme.
Disons, pour les besoins de l’argumentation, qu’ils ont effectivement remis l’argent en espèces. Robert ne serait pas assez stupide pour tout donner à cette femme.
Maintenant, en supposant que tout cela soit vrai.
Robert, l’imbécile, a donné tout son argent durement gagné à une arnaqueuse. Puis, lorsqu’on lui a dit que la femme était une arnaqueuse, il a dit: « Dieu merci, elle n’a pas eu d’enfant malade, c’est une excellente nouvelle ! »
Robert, qu’est-ce que tu racontes?
Si j’étais la personne qui a apporté la nouvelle, j’aurais dit: « Imbécile ! En donnant cet argent à l’arnaqueur, tu lui as donné du pouvoir. Maintenant, avec les fonds qu’il a reçus de toi, il peut étendre ses escroqueries et exploiter encore plus de gens. »
D’un autre côté, si tu ne leur avais pas donné cet argent, nous aurions pu l’utiliser pour sauver la vie d’une personne vraiment malade.
Maintenant, au lieu d’admettre ta stupidité et de t’en repentir, tu essaies de blanchir ton gâchis en agissant de manière noble?
Honnêtement, si j’étais là, j’aurais giflé Robert deux fois et dit: « Arrête de dire des bêtises !
Si c’est comme ça que ça marche, alors écoutez-moi: j’ai trois enfants malades. Donnez-moi le triple de cette somme, et quand vous découvrirez que j’ai menti, vous pourrez remercier Dieu qu’ils n’étaient pas réellement malades. Idiot. »
Maintenant, mettons tout cela de côté.
Cher marchand d’Aradi,
Pourquoi diable écririez-vous une telle phrase à la fin:
« Comme le monde devient beau à cause de ceux qui sont bons sans rien attendre en retour. »
Lorsque j’ai lu ce commentaire, j’ai été véritablement choqué par un tel niveau de naïveté et je me suis retrouvé à court de mots.
Pour l’amour de Dieu, arrêtez d’être si crédule.
Les marchands ne sont pas censés être si prompts à croire tout.
N’avez-vous pas entendu le commandement de votre Seigneur:
« Ô vous qui croyez ! Si un méchant vous apporte une nouvelle, vérifiez la vérité, de peur de nuire aux gens sans le savoir, et de vous repentir ensuite de ce que vous avez fait. » Sourate Al-Hujurat, Ayah 6
Savez-vous ce qui me fait vraiment mal?
C’est quand vous dites aux gens: « Le Messager de Dieu a dit: « Faites du commerce afin que Dieu vous bénisse. »
C’est quand vous dites aux gens: « Le Commandeur des Croyants a dit: « Faites du commerce afin que vous n’ayez pas besoin de ce qui est entre les mains des autres. »
C’est quand vous dites aux gens: « L’Imam Sadiq a dit: « Faites du commerce afin que vous ne soyez pas humilié et dégradé. »
Et leur réponse est: « Comment savons-nous que ce hadith est vrai?
Ces paroles ont été altérées au cours de l’histoire. »
Ils qualifient les paroles authentiques du Prophète de fausses et évitent de faire du commerce.
Ils ignorent les commandements des infaillibles et prétendent ensuite qu’ils attendent et soutiennent l’Imam Mahdi.
Eh bien, quand l’Imam Mahdi viendra, il dira probablement: « N’as-tu pas entendu mon ancêtre dire: « Fais du commerce pour échapper à l’humiliation et à la pauvreté? »
Alors fais du commerce ! »
Ils pensent que quand l’Imam Mahdi viendra, il dira: « Eh bien, ne fais pas de commerce, je vais plutôt te rendre riche. »
Nous remettons en question et doutons des hadiths et des commandements du Prophète et des Imams avec des « si » et des « mais » sans fin, mais pour les fausses histoires occidentales fabriquées, nous les défendons passionnément et les glorifions de toutes nos forces. Cela nous brise vraiment le cœur.
Nous ne pouvons peut-être pas changer la société, mais pour l’amour de Dieu, faisons, en tant qu’Aradis, un effort pour ne pas être aussi naïfs.