MARMELADE À L'ORANGE EN 30 MINUTES
Réalisez vous-même une marmelade à l’orange à la fois douce et acidulée, grâce à la préparation Robertson’s Ma Made.
Les fines tranches d’oranges de Séville apportent un goût unique et font voyager les papilles.
Les ingrédients :Irish idées
- 1 conserve de Ma Made Robertson’s 850g
- 425 ml d’eau
- 1,8 kg de sucre
- Une noix de beurre
Les étapes :
Marmelade Orange
1) Verser le contenu dans une casserole de 4,5 litres, ajouter 425ml d’eau en utilisant le repère de mesure situé sur le côté de la conserve.
2) Ajouter 1,8 kg de sucre (ou plus ou moins selon votre préférence).
Faire bouillir en remuant continuellement (avec une cuillère en bois).
3) Baisser le feu et laisser bouillir pendant 15 minutes supplémentaires en remuant de temps en temps.
Ajouter une noix de beurre au cours de l’ébullition pour disperser la mousse.
4) Test : retirer du feu, ajouter 1/2 cuillère à café de marmelade dans une soucoupe et placer dans un endroit frais.
Après deux minutes, appuyer sur la surface.
Si elle se plisse, vous êtes parvenus au résultat attendu, sinon, faire bouillir à nouveau quelques minutes.
Effectuer le test une seconde fois.
5) Laisser reposer pendant 2-3 minutes avant de verser dans les bocaux.
Si les écorces restent à la surface, remuer le contenu de chaque pot.
6) Couvrir chaque pot (avec un capuchon vissé, du papier sulfurisé ou du film plastique).
Dans leur revue, Bailey et al.
[2] indiquent que la prévalence de ces interactions reste mal estimée, parce que, face à ce type de toxicité, ni le médecin ni le patient ne songent spontanément à évoquer la consommation éventuelle de pamplemousse.
Quels sont les patients le plus à risque de souffrir de ces interactions ?
Il existe une grande variabilité individuelle de la sensibilité aux interactions avec le jus de pamplemousse.
Par exemple, dans les études avec la félodipine, le taux d'augmentation de la biodisponibilité orale après administration de 250 mL de jus de pamplemousse variait de 0 à 8 fois selon les patients ! Cette variabilité est probablement liée à la concentration des entérocytes et des hépatocytes en CYP3A4 : les patients qui présentent la plus faible biodisponibilité orale (forte concentration de CYP3A4) sont ceux les plus sensibles aux effets du pamplemousse.
De plus, les personnes âgées de 70 ans et plus semblent davantage exposées aux toxicités liées aux interactions avec le pamplemousse [2].
Outre le fait qu'elles sont davantage consommatrices de ces fruits [6] et qu'elles prennent plus de médicaments potentiellement concernés, elles disposent de moyens biologiques de compensation moins efficaces : par exemple, lors d'un surdosage en félodipine, elles sont plus à risque de tachycardie que les personnes plus jeunes.
S'y retrouver dans les sources d'information sur les interactions avec le pamplemousse
Pour un professionnel de santé ou un patient, savoir si la prise de pamplemousse est déconseillée, voire contre-indiquée, pour un médicament donné peut sembler simple : il suffit en théorie de consulter la notice du médicament, une base de données comme celle de VIDAL, le Résumé des caractéristiques du produit (RCP), le Thésaurus des interactions médicamenteuses de l'ANSM (pages 184-185 de la version d'octobre 2020, [5]) ou des revues scientifiques comme celle de Bailey et al [2].
Or, dans la réalité, ces différentes sources ne concordent pas toujours.
Quelques exemples :
le RCP et la notice de l'amiodarone, signalée par Bailey et al.
et qui a été à l'origine de cas graves de torsades de pointe, n'évoquent pas le pamplemousse, ni même le thésaurus de l'ANSM (mais pour la dronédarone, l'information est apportée dans tous ces documents) ;
l'amlodipine et la félodipine, dont la notice et le RCP déconseillent la consommation de pamplemousse, ne figurent pas dans le thésaurus de l'ANSM (mais la lercanidipine y figure) ;
la quétiapine, dont la notice et le RCP déconseillent aussi la consommation de pamplemousse, n'est pas citée dans le thésaurus de l'ANSM ;
les RCP du crizotinib, dasatinib, lapatinib, nilotinib, pazotinib et sunitinib qui peuvent être à l'origine de torsades de pointe, déconseillent la consommation de pamplemousse, mais aucune mention n'est faite dans le thésaurus de l'ANSM ;
l'halofantrine, qui est signalée dans le thésaurus de l'ANSM, ne fait pas état du pamplemousse dans son RCP ;
la dompéridone, signalée comme ayant provoqué des torsades de pointe dans la revue de Bailey et al.
, n'est pas listée dans le thésaurus de l'ANSM. Et ni son RCP, ni sa notice n'abordent la question de la consommation de pamplemousse.
D'où proviennent ces discordances ? Pour certaines substances actives probablement de l'ancienneté du RCP (halofantrine, amiodarone, dompéridone ?), pour d'autres des critères retenus pour évaluer la nécessité de signaler ou pas ce type d'interaction (par exemple, l'existence d'une marge thérapeutique large qui rend peu probable un effet toxique grave en cas de surdosage).
Mais quelles qu'en soient les raisons, ces discordances peuvent semer la confusion dans l'esprit du professionnel de santé comme dans celui du patient curieux qui irait comparer les sources (histoire vraie).
En conclusion, les effets toxiques dus aux interactions entre le pamplemousse et certains médicaments, même s'ils semblent rares ou anecdotiques, sont un sujet préoccupant : selon Bailey et al.
[2], le nombre de produits actifs concernés est passé de 17 en 2008 à 43 en 2012.
Connaître ces substances, les sources alimentaires de furanocoumarines (au-delà du jus de pamplemousse) et les patients les plus à risque (personnes âgées amatrices d'agrumes) est essentiel pour éviter des accidents parfois graves.
Face à des sources d'information parfois discordantes, il serait souhaitable que les autorités sanitaires s'engagent dans un travail d'harmonisation de ces sources, assorti d'un effort de transparence sur les motifs ayant justifié la présence ou l'absence de mention du pamplemousse dans les documents de référence des médicaments concernés.
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