Ce texte est extrait du podcast pédagogique de M. Shabani, président du conseil d'administration d'Arad Branding.
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Salutations et bon moment à tous les acteurs économiques estimés.
J'espère que tu vas bien.
Vous entendez souvent une proposition de modèle lors de séances, généralement émanant de pays en développement.
Dans le contexte du développement, un pays est décrit comme ayant des conditions économiques loin d’être idéales mais étant dans une phase de croissance.
Certains paramètres favorisent cette croissance.
Pour les pays en développement, attirer les investisseurs est attrayant car cela injecte des fonds dans leur économie, accélérant ainsi leur taux de croissance.
En général, les pays en développement favorisent le transfert de technologie et l’établissement de lignes de production locales pour deux raisons principales:
1) Création d'emplois: il résout les problèmes de chômage en générant des opportunités d'emploi.
2) Valeur ajoutée: cela apporte de la valeur ajoutée à leurs produits, réduisant ainsi la dépendance aux exportations de matières premières.
Cela se traduit par une augmentation de la production de produits finaux, contribuant ainsi à leur croissance économique.
Lors des échanges avec des particuliers et des commerçants de ces pays, ils proposent souvent des initiatives de collaboration.
Par exemple, lorsqu’ils discutent de machines ou de produits médicaux, ils peuvent suggérer une production locale et un transfert de technologie, en mettant l’accent sur la participation mutuelle.
Des pays comme la Syrie et le Yémen, en proie à un conflit, ainsi que divers pays africains, accueillent et promeuvent activement de telles initiatives.
On entend rarement de telles déclarations de la part des Européens parce qu'ils connaissent les lois et réglementations de leur pays.
Cependant, les Africains expriment souvent ces idées, vous incitant à entrer dans leur pays.
Il y a quelques jours, nous avons discuté avec des amis du Mali et d'Afrique de l'Ouest qui étaient des représentants gouvernementaux, nous invitant dans leur pays pour nous lancer dans la production.
J'aimerais connaître votre réponse à de telles propositions.
Tout d’abord, il est essentiel de noter que ces offres ne sont pas forcément attractives.
La suggestion d'aller produire dans leur pays ne correspond peut-être pas à l'état d'esprit et aux décisions d'Arad, car notre objectif principal est de stimuler l'économie de notre propre pays.
Si nous décidons d’investir, nous préférons le faire au niveau national.
Deuxièmement, l’Iran présente une série d’avantages que d’autres pays n’ont pas, donc y aller et produire n’est peut-être pas attrayant pour nous à première vue.
Supposons maintenant que vous souhaitiez évaluer, répondre ou éventuellement rejeter la proposition de manière logique.
S’ils proposent de fabriquer un produit spécifique, commencez par évaluer s’il est logique de le produire sur place.
Par exemple, imaginez un pays africain sans pétrole brut proposant d’établir une mini-raffinerie pour la production de bitume.
Vous évalueriez si le transport de pétrole brut d’Iran vers leur pays pour la production et sa conversion en bitume est économiquement viable par rapport à la production et au transport de bitume d’Iran.
La première considération est de savoir si cette décision a un sens économique.
Après avoir évalué cela, une analyse économique est nécessaire.
Que signifie l’analyse économique?
Quelles sont vos missions et quelles sont les missions de votre contrepartie ?
Je vais donner un exemple.
Vous pouvez parler à un agent des impôts qui vous dit que vous ne serez pas imposé pendant huit ans, quels que soient les biens, matières premières et équipements que vous importez pour cette production, il n'y a pas de tarif douanier.
Par exemple, notre pays vous offre un terrain gratuitement, ce pays vous offre une série d'options comme celles-ci.
Par exemple, le gouvernement du Sénégal peut dire que je vais vous accorder une série de prêts sans intérêt pour la construction.
Vous devriez certainement demander quelques choses à votre autre côté.
Tout d'abord, la sécurité: la sécurité de la vie et la sécurité financière, ces deux choses doivent être garanties par votre autre partie, non pas par une seule personne, mais par le gouvernement de ce pays, c'est-à-dire si vous allez produire quelque chose en Algérie, par exemple, vous devez contacter l'ambassade, le gouvernement et demander au gouvernement de ce pays de confirmer qu'il vous accordera une garantie de vie et une garantie financière.
Après les avoir garantis, ils devraient vous indiquer les options qu’ils vous proposeront.
Autrement dit, ils vous disent de produire des produits médicaux ici, et nous vous promettons que nous n'en importerons plus.
Deuxièmement, ils vous donnent cette garantie que personne d’autre que vous ne produit.
Ainsi, après avoir donné leur garantie, ils devraient indiquer quelles sont leurs options.
Accordent-ils une exonération fiscale?
Donnent-ils des terres gratuitement?
Ils vous donnent une partie de l’argent pour construire et cette infrastructure ?
Par exemple, le gouvernement des Émirats arabes unis dit maintenant que je paierai jusqu'à 90 % du coût de création de l'usine.
Pourquoi fait-il cela?
J'ai dit parce que c'est un pays qui se développe ou qui veut s'agrandir et qui veut encourager les activistes économiques à entrer dans son pays.
Il est donc tout à fait naturel qu’ils vous proposent des options, ce sont les options qu’ils vous proposent.
Vous devez vérifier complètement les options et savoir une chose : vous n’allez pas prendre de décision en une, cinq ou dix réunions.
Cette question devrait au moins être étudiée pendant plusieurs mois, puis une décision devrait être prise.
Par exemple, lorsque l’on évalue la situation politique au Mali, on se rend compte qu’avoir un gouvernement intérimaire avec la possibilité d’annuler les contrats par les administrations suivantes rend la négociation de contrats risquée.
En revanche, un pays comme le Sénégal, avec un président en fonction pour une durée déterminée, offre plus de stabilité pour les accords contractuels.
Lorsque vous concluez des accords avec des pays comme la Russie, où le mandat du dirigeant est relativement prévisible, vous avez une meilleure compréhension du calendrier.
Cependant, s’engager avec quelqu’un dans un pays politiquement instable comme le Nigeria, où des bouleversements quotidiens se produisent, pose une certaine incertitude.
Tels étaient les devoirs de votre homologue et quel devrait être votre devoir?
Votre principale responsabilité dans de telles négociations est de vous concentrer sur le transfert de connaissances plutôt que de compter uniquement sur des gains financiers.
Vous devez mettre l'accent sur le partage de l'expertise et des capacités, en favorisant le meilleur modèle de collaboration après avoir apporté vos connaissances.
Mais ils peuvent aussi vous demander, par exemple, des machines et des lignes de production, et vous êtes parvenu à la conclusion que ce travail est rentable, c'est-à-dire que, par exemple, vous pouvez dire que j'entrerai au Kenya et couvrirai l'Est et L'Afrique centrale, et ça c'est pour moi, c'est économique.
Donc, en général, voyez la proposition de participation de cette manière.
Dans cette situation, essayez de discuter uniquement du transfert de connaissances de votre côté et des discussions financières du côté de l’autre partie.
Si vous décidez de faire un travail d'argent et d'investir du capital financier, assurez-vous de vérifier sa sécurité et décidez ensuite de coopérer ou de ne pas coopérer en fonction de ceux-ci.
Ce processus nécessite une expertise, des consultations et une approche prudente.
Ne vous précipitez pas dans les décisions et, si vous continuez, évitez les mises en œuvre hâtives.
Je te souhaite du succès et une protection divine.