Variété d'ananas apprécié pour ses fruits tès riches en sucre à chair jaune pâle Besoins: Exposition ensoleillée, lumineuse, sol drainant riche ( terre méditérranéenne)Climat: à cultiver en zone 10 ou en intérieur véranda, serre... Utilisation: en pot ou pleine terre zone 10Famille: BroméliacéesOrigine: hybrideSynonyme: ananas comosus cayenne lisse, ananasAttention Petit pied jeu... Variété d'ananas apprécié pour ses fruits tès riches en sucre à chair jaune pâle Besoins: Exposition ensoleillée, lumineuse, sol drainant riche ( terre méditérranéenne) Climat: à cultiver en zone 10 ou en intérieur véranda, serre... Utilisation: en pot ou pleine terre zone 10 Famille: Broméliacées Origine: hybride Synonyme: ananas comosus cayenne lisse, ananas Attention Petit pied jeune cette année L’ananas n’est mentionné dans aucun des écrits de Christophe Colomb, mais c’est Michele da Cuneo (it), l’un de ses compagnons lors du second voyage de 1493-1496, qui est le premier à décrire le fruit dans une lettre envoyée à un ami de Savone. Il écrit qu’en Guadeloupe (baptisée alors isla Dominica), on trouve : « des arbustes ressemblant aux artichauts, mais quatre fois plus grands, qui donnent un fruit semblable à des pignes, mais deux fois plus grands ; ce fruit est vraiment magnifique ; il se coupe avec un couteau comme un navet et semble très sain » (Lettera a Gerolamo Annari, 15-28 oct. 1495)7. En Guadeloupe, pour les habitants, la tranche d'ananas était un cadeau de bienvenue pour les navigateurs, afin qu'ils se désaltèrent, après le long voyage sur l'eau salée. Les peuples Caraïbes ou Kalinagos, habitants de la Guadeloupe à cette époque, se plaisaient aussi à en accrocher à l'entrée de leurs huttes, en signe d'hospitalité. Les navigateurs portugais trouvèrent aussi l’ananas au Brésil, largement consommé par la population locale. Sa première mention, sous le nom de pigne douce, y a été faite en 1519 par Antonio Pigafetta, le compagnon de Magellan lors de la première circumnavigation (1519-1522) au cours de laquelle la flotte de Magellan fit escale dans la baie de Rio. L’ananas arriva en 1548 en Martinique7. Dans son Histoire générale des Antilles habitées par les Français en l'an 1667, le père Dutertre en vanta les qualités, en parlant de lui comme du roi des fruits, car Dieu lui a mis une couronne sur la tête. Nana (Thevet, 1557) En 1555-1556, l’explorateur géographe André Thevet participa à une expédition au Brésil. Il mettra à profit son séjour dans la baie de Rio pour mener des enquêtes sur quelques « singularités » susceptibles de surprendre ses contemporains. Il décrira ainsi l’ananas, le manioc, l’arachide, la noix de cajou et le pétun (tabac). Dans l’ouvrage écrit à son retour, il indique : « Le fruit duquel plus communément ils [les indigènes] usent en leurs maladies, est nommé, nana, gros comme une moyenne citrouille, fait tout autour comme une pomme de pin, ainsi que vous pouvez voir par la présente figure. Ce fruit devient jaune à maturité, lequel est merveilleusement excellent, tant pour sa douceur que saveur, autant amoureuse que fin sucre, et plus. Il n’est possible d’en apporter par deça, sinon en confiture, car étant mûr il ne se peut longuement garder. Davantage il ne porte aucune graine : parquoy il se plante par certains petits rejets, comme vous diriez les greffes de ce pays à enter. Aussi avant d’être mûr, il est si rude à manger qu’il vous escorche la bouche. La feuille de cet arbrisseau, quand il croît, est semblable à celle d’un large jonc » (Les singularités de la France antarctique, chap. XLVI8, 1557). Charles II se fait offrir le premier ananas cultivé en Angleterre par son jardinier John Rose. Les Portugais diffusèrent l’ananas au gré de leurs voyages de découverte. On le trouve dans l’île de Sainte-Hélène, 1549 à Madagascar, puis à toutes les escales des routes portugaises de l’Orient, de l’Inde au Japon. Il se développe plus tard aux Philippines et dans les îles du Pacifique, introduit cette fois par les Espagnols, par la voie maritime ouverte entre Acapulco et Manille7. On ne connait pas la date précise de l’introduction de l’ananas en Afrique mais on suppose que ce fut dès le début du xvie siècle. Le père João dos Santos signale dans son Ethiopia orientale (1609) qu’on trouve en grand nombre au Mozambique des « ananas aussi excellents que ceux du Brésil »7. Les Hollandais le firent connaître, sous forme confite, en Europe, et ils furent les premiers à le cultiver en serre, à Leyde. En 1672, ils le firent découvrir à Charles II, roi d'Angleterre. C'est d'ailleurs la ressemblance à la pomme de pin qui incita les Anglais à l'appeler pine apple. En France, on tenta de le cultiver à partir de 1702, et Louis XV le fit cultiver à Choisy-le-Roi. Abandonnée pendant un temps à cause de son coût, la culture fut reprise par Lenormand, le responsable du potager du château de Versailles9, même si certaines rumeurs prétendaient que sa consommation rendait les femmes stériles. En 1718, Labat de Savignac, un conseiller au Parlement de Bordeaux, séduit par la saveur de l'ananas, importa des Caraïbes plusieurs plants. La culture se développa à Bordeaux au siècle suivant, grâce à la construction de serres métalliques offrant une plus grande surface vitrée. Plus tard, la découverte du Thermosiphon, une chaudière produisant de la vapeur, améliora la production. Mais la concurrence, due aux importations à bas prix par la voie maritime, mit fin à la pratique10. Contrairement aux apparences, ce n'est qu'en 1790 que l'ananas fut introduit à Hawaii, et il a fallu attendre jusqu'au xxe siècle pour que les États-Unis deviennent un gros producteur d'ananas, via la société Dole Food Company, qui mit au point des méthodes industrielles de production, et en fit produire à Hawaii, ainsi qu'aux Philippines, à très bas prix. Actuellement, il est également beaucoup exporté par la Côte d'Ivoire, la Thaïlande et le Costa Rica. Notre société peut exporter toutes sortes de produits dans différentes parties du monde en utilisant un personnel expérimenté et des machines modernes. Vous pouvez contacter avec nous. Notre société peut traiter toutes les questions d'exportation, nous sommes heureux de vous contacter.